Rui Oliveira : « La Y1Rs, une machine aérodynamique qui n’a pas peur de grimper »

Parmi les utilisateurs les plus fidèles du modèle Y1Rs chez UAE Emirates XRG, figure le Portugais Rui Oliveira. Coureur complet, rouleur-grimpeur rapide au sprint tranchant et pistard de haut niveau — couronné champion olympique de l’américaine à Paris — il n’hésite pas à emmener cette machine jusque dans les cols.

À quels moments, dans ton rôle au sein de l’équipe, trouves-tu que la Y1Rs est la plus utile ?

Certainement sur le plat. Quand on roule en tête du peloton, chaque gain compte. Avec la Y1Rs, je peux prendre des relais plus longs en dépensant moins d’énergie. À certaines vitesses, je ressens nettement moins de fatigue. Et quand je suis dans le peloton, la fluidité du vélo m’aide à mieux récupérer. C’est un avantage clair, que ce soit pour attaquer ou pour souffler.

Sur quels types de parcours la Y1Rs révèle-t-elle tout son potentiel ?

Sur des profils plats ou vallonnés, la Y1Rs est impressionnante. Mais c’est vraiment sur le plat qu’elle excelle : au-delà de 45 km/h, on a l’impression qu’elle glisse, presque suspendue dans l’air. L’aérodynamisme entre en jeu, et la vitesse vient avec une facilité déconcertante. Et même dans les montées modérées, elle reste très performante.

Tu peux préciser ? Quel type de pente par exemple ?

Jusqu’à 7 ou 8 % de pente, je ne sens aucun désavantage face à un vélo pur grimpeur. Et sur des bosses courtes — entre 5 et 10 minutes — elle reste pertinente, car tu sais que tu récupéreras ensuite grâce à son efficacité en descente et sur les parties rapides.

Trois adjectifs pour décrire ta Y1Rs ?

Rigide, rapide, puissante. Rigide parce qu’elle transmet chaque watt sans perte. Rapide, grâce à son profil aérodynamique. Et puissante, parce que tu sens que toute ton énergie est transformée en vitesse.